archives
collections particulières
mai/juin 2011
la galerie fait sa foire
novembre/décembre 2011
expo la mue et le caméléon
visite à l'atelier
novembre/décembre 2012
la galerie fait sa foire
novembre/décembre 2012
la galerie fait sa foire
novembre/décembre 2013
Estival, Arles
juillet/septembre 2014
Tourcoing
octobre 2014
Biennale en Val de Saone
mars 2015
Expo libellule, Grandvaux
septembre / novembre 2015
Expo images improbables & orographies
janvier / mars 2018
Expo Hôtel du Musée
juillet 2018
Expo photo Niort
avril 2019
Biennale danse
septembre 2019
Biennale art
septembre 219
Carré Amelot
janvier / mars 2020
Roc en stock
Cette exposition a été conçue par l’association les 6 Week-ends d’art contemporain dans le cadre de sa manifestation de l’été 2021. Elle présente des artistes qui partagent le même intérêt pour la nature et l’écologie et dont le travail explore les relations entre art et science.
« La masse de l’iceberg des artistes Raom& Loba, bloc d’eau rigidifié depuis des millénaires, d’une blancheur et d’un volume réinventés, est imaginairement suspendue, aérienne, avant la dissolution, la disparition à jamais.
Soigneusement rangée dans ses pots de verre, selon la tradition classificatoire des musées de sciences naturelles, la collecte de Vanessa Gandar réunit des minéraux emprisonnés il y a peu de temps encore, pierres qui se révèlent une à une tandis que s’efface le glacier qui les avait capturées…
Mais voir, veut-on toujours voir ?
Ainsi les disques, déclinaison de bleus à la manière des cartes anciennes, évoquent-ils le globe terrestre, perdu et démultiplié dans l’infini de l’univers qui le porte ; Bénédicte Reverchon, par ses jets d’encre, ses jets d’eau, ses ondulations et ses flottements entraîne notre curiosité vers ces mondes instables, aiguisant une curiosité angoissée pour ce qui n’est pas état mais passage.
Ne pas voir, ne pas savoir. », Sylvie Camet, Présidente des 6 Week-ends d’art contemporain.
MonoNoAware / Phosensible à l'éphèmére
De la récupération d’une peau de percussion renversée à un hublot de bathyscaphe ou de station orbitale, il suffit de faire vivre l’eau puis de la faire disparaître... Dans cet enclavement ne restent que pigments qui de près ou de loin donnent naissance à un océan où la terre se fait presque absente. S’il y a plus d’eaux dans certaines lunes lointaines que sur toute cette terre, pour nous y rappeler il ne reste qu’une trace de continent flottant encore en bas avant d’entamer sa lente migration... Terre face océan où rester ouïes nue et s’ébattre sur certaines membranes afin de pondre principalement des œufs ou des îles. Au rythme de l’éclosion des hublots, création de sa peau extérieure et paysages inventés : le temps a sa mesure que la mesure ne connaît point.
Et puis comment mener des nuages à la baguette ?
Cette expositon est composée de deux séries :
Membranes
Œuvres sur peaux de percussion, utilisées à l’envers pour devenir plat, récipiendaire d’un nouveau monde qui aura séché, qui se retrouvent suspendues en cartographies nouvelles planétaires se focalisant sur les pôles... Des lunes gelées qui auraient fondues. Ou, resté sur eau-terre, reconnaître des continents... Toutefois ce n’est pas fondamentalement nécessaire. Eux aussi bougent et bientôt ils n’auront plus les mêmes noms. Il suffit juste d’attendre un peu. D’autant plus que tout est question d’échelle... La membrane contenante serait cellule et soudainement le continent n’est plus qu’une mitochondrie.... L’eau est partout, occasionnant des émergences, et il suffit qu’un quelque chose se referme sur lui même pour que se produise un intérieur et un extérieur inéluctable.
Le titre de la série porte autant à l’interprétation qu’à la rêverie... « membranes », « entre 2 eaux »... Ce n’est qu’un guide fluide, on peut en avoir bien d’autres... l’intention est surtout aquatique et c’est en radeau qu’on peut se laisser porter par les courants sous marins - en ayant perdu de préférence tout équipement de géolocalisation.
Entre 2 eaux
Aussi particulières que ces œuvres puissent paraître, il s’agit bien de photographies, de photographies dont la lecture se fait sur plusieurs strates, pour avoir au final une œuvre dont l’origine est presque perdue, ne reste plus qu’en filigrane.
La photo se montre plus ou moins évidente : capturant le jeu des éléments primordiaux - il ne s’agirait que de la première strate... Photo mouvantes, non fixées, capable d’évoluer dans la couleur et le temps ou l’humidité... Elles sont donc très bienvenues dans un aquarium où l’encre ne demande qu’à s’allier.
Sur d’autres œuvres, des orographies photographiques brouillent le regard comme un oignon qui s’épluche toujours : l’image d’une image est un autre image... ou plusieurs...
Cartographies presque fantômes avec plutôt la dernière strate de lecture qui décide de rester à la surface... C’est une forme de noyade totale dans l’ensemble. Il est bon d’apporter son radeau fait de ses flottances personnelles si on aime les dérives.
On peut ainsi regarder passer les îles.
On peut aussi plonger pour rencontrer la pieuvre Wonderpus Photogenicus.